sous les ombres des feuilles,
Ce soir c'est la fête !
Gabriel·le tourne autour d'Aliocha et Aliocha aussi. En boucle, si on fait repeat-1. Iels font frôler leurs fesses, puis s'effleurer leur seins. A l'infini, si on achète tout les tickets du manège (que des loopings dans mon grand-8).
Quand l'1 recule l'autre s'approche, et quand l'1 parfois se heurte au bar-à-roulettes, au mur du fond ou à ( ◠‿◠ ) tout sourire la mâchoire fermée dansant solo so cheery dans ses pensées (observant leurs 4-ever zig-zags avec déjà hâte du lendemain lorsque pour se rafraichir de la chaleur de la fête, les festifves plongeront dans l'eau du lac, et que sur le chemin se souviendront en messe basse des détails blackoutés) ; à la renverse la tête la 1ère tombe parmi les rires, et les doigts de Gabriel·le rattrapant les miens valent pour les baisers qu'on ne se fera jamais.
Bien qu'Aliocha et Gabriel·le ne s'embrassent presque pas, on ne sait plus s'il faut croire nos yeux ou nos intuitions fictives. Gabriel·le et Aliocha reculent dès que l'air entre leur corps est si comprimé qu'avancer l'1 vers l'autre devient impossible.
Aliocha et Gabriel·le se séparant retournent danser avec le groupe. Nous nous demandons sans nous le dire si on serait pas passé à coté de quelque chose. Camille partagera demain au bord du lac son hypothèse ; que c'est peut être pendant nos clignements d'yeux qu'aurait eu lieu leur baiser, et que nous aurions alors toustes cligner en même temps. Yos se permet de mettre en doute cette hypothèse.
Gab le front mouillé de la phalange de son pouce replié essuie le dessous de sa lèvre. Aliocha je crois, aussi.
Steven au lycée debout dans les fêtes, il s'en souvient chaque soir que l'enceinte bluetooth se jumêle avec un nouvel appareil. Ca fait tzwing dans le salon et son <3.